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© philippe faivre
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On l'aura peut-être deviné, une certaine pratique de l'archéologie m'aura quelque peu affecté : géométrie des quadrillages de fouilles, volumes des banquettes de décapage, fractures et cassures d'objets divers, lumières et matières altérées... transpirent dans la forme de ma photographie.

Mais au-delà de cette esthétique, l'archéologie est aussi cette proche humanité au travers d'une méthodologie quasi-policière, une investigation du drame des quotidiens trépassés et la quête d'une conscience émergente construisant l'univers du corps, principe premier.

Après une immersion dans le présent et la couleur, insensiblement cette prégnance d'archéologismes ou d'archéomorphoses, d'archétypes sûrement, s'imposa de nouveau. Tout autant d'ailleurs une esthétique primaire, dépouillement, volumes simples et essentiels, matières naturelles, argile, bois, végétaux, corps limoneux, qu'une métaphysique « embryonnaire » créant un relationnel entre l'homme se découvrant et le monde environnant, inventant le concept de rituel et d'espace-temps du sacré.

Evidemment, dans ce cadre de travail se sont produits quelques débordements, quelques fictions prolongeant la réalité si ce n'est quelques inventions... J'aime assez le télescopage des idées, voire les associations incongrues dûes parfois au hasard et donnant des résultats parfois surprenants, et je dirais non seulement à la prise de vue mais aussi au labo où empirisme, explorations diverses, accidents, sont des facteurs importants quant à la réalisation de mes tirages.

Alors c'est vrai que je n'aime pas beaucoup les tirages propres aux lumières trop calculées, aux blancs détaillés et aux noirs profonds, ennuyeux et artificiels dans leur perfectionnisme. Je leur préfère des tirages plus riches, plus subjectifs avec des parti-pris quant aux basses et hautes lumières, des débordements, des taches, la main qui recouvre le papier de révélateur, le sillon d'une plume dans un noir profond, l'éclat métallique d'une partie solarisée, des espaces libérés pour être enduits d'argile...

On pourrait objecter que c'est détourner l'essence même de la photographie qui est représentation du réel, mais aujourd'hui on sait que cette représentation est subjective, sauf rares exceptions et qu'en photographie tous les champs d'exploration sont permis, il suffit de faire !

Photographies de
Philippe Faivre


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